Les spiritueux anisés sont des lointains descendants de l’absinthe. Cet alcool à été inventé en 1792 par un médecin suisse. À l’Antiquité, l’anis est incorporé au vin et consommé pour ses vertus médicinales et sa saveur aromatique. Après de nombreuses campagnes anti-absinthe, une disposition du 16 mars 1915 interdit en France la vente d’apéritifs contenant de l’absinthe. Les producteurs se tournent alors vers la fabrication de liqueurs ne contenant que de l’anis. En effet, en 1920, l’état autorise la présence d’anis dans les spiritueux (pour les boissons dont le degré d’alcool ne dépasse pas 30° et ne présentant pas de couleur verte). En 2011, la loi interdisant l’Absinthe en France, a été abrogée mais la production de l’absinthe reste toujours très encadrée.
On trouve des variétés d’anisé partout dans le monde : Raki en Turquie, Tsipouro et Ouzo en Grèce, Sambuca en Italie, Ori en Arménie…
La fabrication
La sélection des plantes : Le thym, le Romarin, la sarriette, la sauge, la verveine, l’anis étoilé et la réglisse. Certains anisés sont aromatisés avec des plantes plus originales.
La macération : La macération dure de 15 jours à plusieurs mois. Chaque plantes et épices macèrent séparément dans les cuves en inox.
Le pressurage : Certaines plantes sont égouttées et d’autres sont pressées pour récupérer l’alcool qui les imprègnent.
La macération : Le résidu obtenu après le pressurage est chauffé pour obtenir la vapeur afin d’extraire les derniers arômes des plantes (à l’exception de certaines).
L’assemblage : Les distillats sont mélangés avec du sucre et de l’anéthol (essence d’anis). De l’eau pure y est ajouté pour ramener le taux d’alcool à 45°.
La dégustation et la mise en bouteille : Après avoir été filtré, une dégustation est organisée par un œnologue. Le taux de réglisse, d’anéthol et son degré d’alcool sont alors retiré avant la mise en bouteille.