A partir de ce moment, les adeptes ont tenté de reproduire la production, sans succès, la connaissance n’étant pas assez approfondie et la technique pas assez maîtrisée. C’est en 1918 qu’un jeune japonais, Masataka Taketsuru, embarque pour l’Ecosse pour étudier les mystères de la distillation à l’Université de Glasgow. À son retour, dans les années 1920, il s’associe à Shinjiro Torii, autre père du whisky japonais, pour fonder la distillerie Yamazaki. Mais cette association ne dure pas. En 1934, Taketsuru se sépare de Torii pour ouvrir la distillerie Yoichi, appelée maintenant Nikka sur l’île d’Hokkaido, au nord du Japon. Une région au climat qu’il considère comme favorable à la fabrication de whisky écossais. À la suite de nombreuses nouvelles distilleries ont été construites et un certain nombre de distilleries et d’entreprises de saké ont également été converties à la production de whisky pour répondre à la demande.
Les distilleries asiatiques ont rapidement appris à profiter de climats particuliers et d’ingrédients locaux. Les whiskies d’Asie se distinguent par un climat propice à une maturation rapide de l’orge de l’Himalaya indien et des fûts de chêne aromatiques partiellement cultivés sur les pentes du mont Fuji, où se trouve la distillerie Gotemba. Cette sélection de whiskies a captivé les amateurs de whisky. Alors que le whisky japonais gagne en popularité, beaucoup de distilleries ont remporté des prix prestigieux, dont la distillerie Yamazaki avec son whisky Yamazaki Sherry Cask 2013, nommé meilleur whisky du monde en 2015. Après la fin de la Seconde Guerre mondiale, la bière et le whisky ont remplacé le saké dans les villes japonaises. Les japonais ont longtemps cherché à imiter les whiskies écossais. Au fil du temps, la similitude avec les whiskies écossais tend à s’atténuer notamment grâce à de nouvelles méthodes de production.
Les Single Malt : Souvent influencés par le climat tempéré, l’eau pure et les tourbières présentes dans les îles. La plupart sont délicats et fruités.
Les Blend : Contrairement à d’autres pays, les japonais fabriquent leurs propres bases afin d’assembler leurs blends. Il n’est quand même pas rare de voir certains ajouter des whiskies écossais.
Les Single Grain : Le whisky de grain est un type de spiritueux produit à partir de céréales autres que l’orge malté comme le blé, seigle ou le sarrasain.
Sec: La façon la plus simple de boire son whisky dans un verre à dégustation dit “tulipe” (au col resserré) sans eau et même sans glaçons (afin d’éviter de diluer son whisky)
Mizuwari: Lorsque nous parlons de Mizuwari, c’est parce qu’il est associé à de l’eau plate. Ajoutez en fonction des goûts 2 à 5 doses d’eau pour une dose de whisky. Bien entendu, choisissez de l’eau neutre pour garder les saveurs du whisky, une eau de source en bouteille fera l’affaire.
Haibo-ru: Identique à Mizuwari, mais cette fois avec de l’eau pétillante. Grâce à son effervescence, il est idéal à l‘apéritif.
Twice-up : Dans un verre de whisky mélangé de 50% d’eau minéral et 50% de whisky. Servi le plus souvent dans un verre à vin, une technique populaire au Japon. Ce qui rend le whisky beaucoup moins agressif, avec une puissance alcool à la hauteur du vin en bouche.
Maintenant que vous en savez un peu plus sur le whisky du japon,
Laissez-vous tenter par une dégustation de nos coffrets
& bluffez vos amis avec vos nouvelles connaissances.
À bientôt futurs connaisseurs.
Y.D. LE CLUB DES CONNAISSEURS.
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